2ème samedi de carême

Ce que les autres voudraient que je sois

-Les aînés des familles ont souvent entendu « Tu es l’aîné(e), tu dois montrer l’exemple.» Pourquoi moi plus que les autres ? On est tous l’aîné d’un plus petit que soi, même s’il n’est pas de la famille.

Devoir correspondre aux attentes de l’entourage pour recevoir leur amour ou leur amitié est quelque chose de piègé. On appelle ça le chantage.

Tu en souffres, non ?

Cela dit, peut-être que tu fais aussi souffrir les autres en ayant la même attitude envers eux :

« Si tu fais ceci, alors… »

« Si tu as une bonne note, alors… »

« L’autre ne réagit pas comme je le souhaite. Je lui fais la tête pour bien lui faire sentir »

Bref, quelles sont les étiquettes que les autres me collent dessus ? En quoi j’essaye d’y correspondre pour les satisfaire ?

   

Quelles sont les étiquettes que je colle sur les gens (particulièrement ceux que je n’aime pas) ? Est-ce que je leur donne une chance ou est-ce que l’étiquette  est définitivement adhésive ?

Comments

[liviaaugustae.over-blog.com]

J'ai collé des étiquettes, puis décollé, enfin recollé car certaines personnes méritent les étiquettes qu'on leur colle!
Hélas! Nous ne sommes que de pauvres pécheurs!

[Sarah]

"Ha Ha t'as laissé le prix !"

Ce billet est très intéressant combien de fois nous mettons des étiquettes sur des gens ou sur des situations que nous jugeons ? Combien de fois avons-nous reçu nous-même une étiquette ?

C'est parfois bien difficile de ne pas en mettre (même si nous laissons notre libre arbitre opéré) tout simplement parce qu'il y a toujours des personnes bien pensantes ou bien "péchantes" ! qui
vous distillent les étiquettes et à un moment par le biais d'un fait vous y plongez en disant oui un ou un tel a raison ...

Les premières étiquettes peuvent être enlevées par le dialogues les autres par l'expérience.

Acceptons-nous déjà tel que nous sommes et non tel que nous aimerions ressembler par rapport à l'image que nous renvoyons ouque les autres nous demandent d'avoir ou bien encore que les autres
aimeraient nous voir.

Le regard des autres nous fait tellement peur ex : ne pas être un bon fils, une bonne mère, un bon employé etc...que nous oublions d'être nous-mêmes.

De faire oui le deuil ne ce que nous ne sommes plus et accepter avec bienveillance ce que nous devenons pour mieux recevoir et donner aux autres sans apriori....de conserver notre propre dignité en
somme sans nous abaisser à vouloir se comparer à son voisin et le critiquer si il ne correspond pas à nos attentes.

C'est pas facile mais pas irréalisable !

Merci pour ce billet qui fait du bien à l'Esprit ! on devrait en avoir plus souvent !!!

[yayon]

ahhh "ce que les autres voudraient que je sois.."

Tout un programme, lutter contre des apriori, des étiquettes mises à des gens qui me "déplaisent" sont toujours difficile (et douloureuse) à décoller. C'est là que l'esprit saint fait des
merveilles, en lui remettant cette "étiquette négative", il ne change peut-être pas les gens mais il permet de co-habiter, d'apprendre les uns des autres et apprendre à recevoir malgré tout de cet
"autre". à l'heure d'aller chez mes parents, je m'apprête à revêtir la tenue "d'aînée" mais en lisant ton billet, je m'aperçois qu'elle n'est plus à ma taille, que je ne rentre plus complètement
dedans. Apprendre à être soit même dans toute son entité, apprendre à faire le deuil de l'enfant imaginaire et recevoir l'enfant tel qu'il est. Apprendre à faire le deuil du parent parfait,
accepter la blessure de ce "rôle" entaché, voir chaque jour la joie des petits pas vers le mieux, recevoir le parent que l'on a tel qu'il est (avec ou sans la foi) sur son propre chemin dans
l'amour du Christ.

Merci coolus pour la piqûre de rappel qui me permet de prendre la route un peu plus "moi même".
Loué sois tu Seigneur pour la vie que tu mets en chacun de nous!

[Minuscule]

Ha ha ha, un lapin de carême tout bleu.